Briser le cycle de la violence par le sport et l’éducation

Michel LeRoux est un ingénieur forestier et un spécialiste de la fabrication du papier chez Résolu. Il a décidé de consacrer le reste de sa vie professionnelle à la mémoire de son fils, un agent de police qui a été tué dans l’exercice de ses fonctions.

Thierry LeRoux n’avait que 26 ans en février 2016 quand il a perdu la vie pendant une opération policière dans la communauté Anishnabe du Lac-Simon en Abitibi. Il répondait à un appel afin d’aider un homme suicidaire et armé.

Michel ne veut pas que Thierry soit mort en vain. Son objectif est de prévenir les situations de détresse que génèrent le type de violence qui a causé cette tragédie. C’est pourquoi Michel est membre actif de la Fondation Thierry-LeRoux, qui recueille des fonds afin de permettre à des jeunes venant de milieux défavorisés de participer à des acticités sportives et éducatives. Il croit que les sports d’équipe sont importants pour favoriser l’entraide chez les jeunes et leur montrer comment surmonter les problèmes complexes de pauvreté, de toxicomanie et de maladie mentale.

« La Fondation a pour objectif de sortir les jeunes de la rue. Il faut mettre fin à la violence. Voilà la mission que je me suis donnée. »

Bon nombre d’anciens collègues de Thierry se sont joints à son père pour établir la fondation qui porte son nom. Soutenue financièrement par la MRC de la Vallée-de-l’Or et d’autres, l’initiative est dirigée par un groupe multidisciplinaire composé de pompiers, d’ambulanciers, de policiers, ainsi que de la vice-chef de la Nation Anishnabe du Lac-Simon, Pamela Papatie.

 Pour soutenir la Fondation Thierry-LeRoux, vous pouvez visiter son site Web ici.