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Résolu réagit aux plus récentes déclarations trompeuses du FSC

Dans un communiqué de presse publié le 4 février, le Forest Stewardship Council (FSC) présente de manière inexacte la substance et l’importance des efforts que Résolu fait de bonne foi pour engager un dialogue avec le FSC. Le communiqué repose entièrement sur l’opinion subjective et erronée de son principal dirigeant, Kim Carstensen. Voici les faits :

Contrairement à ce que le FSC décrit comme un « refus » de notre part, Résolu a indiqué à plusieurs reprises que nous étions prêts à participer à des discussions multipartites sur des politiques régissant la foresterie en Ontario et au Québec. Notre déclaration initiale confirmait notre position.

Nous avons affirmé que les gouvernements provinciaux, qui sont les représentants dûment élus par la population et qui sont les seuls organismes compétents pour réglementer, devaient superviser ces discussions. En effet, les dossiers qui concernent les certificats de Résolu ne peuvent pas être réglés sans le leadership des gouvernements provinciaux puisque légalement, ces questions relèvent essentiellement de leur compétence.

Quand nous avons rencontré M. Carstensen à la fin de janvier, des représentants du gouvernement provincial et d’autres représentants de l’industrie assistaient à la rencontre —pas seulement Résolu, comme le laisse entendre le communiqué de presse du FSC. Ces représentants du gouvernement ont répété que le territoire en question relevait de leur compétence et qu’ils devaient par conséquent surveiller l’élaboration de toute politique pouvant affecter les collectivités qui y vivent et y travaillent. Le communiqué de presse du FSC fait totalement abstraction de la position du gouvernement et des autres représentants de l’industrie.

M. Carstensen nous accuse encore une fois de faire des commentaires négatifs et d’essayer d’ébranler la confiance du public envers le système du FSC. Quand cette grave accusation a été formulée il y a plusieurs mois, nous avions demandé à M. Carstensen de préciser de quels commentaires il parlait ou de fournir une preuve quelconque de notre tentative d’ébranler la confiance du public envers le FSC — ce qu’il n’a pas encore fait. Pourtant, FSC avait eu une réaction différente suite à la campagne FSC at Risk de 2013 dans laquelle Greenpeace formulait de sérieuses critiques à l’égard de FSC.

Comme le souligne M. Carstensen dans son communiqué, Résolu s’est montrée proactive dans la façon d’exprimer notre point de vue et nos préoccupations à l’égard des défis auxquels la certification au Canada est confrontée. Il est irresponsable de laisser croire que Résolu n’est pas intéressée à trouver des solutions aux enjeux que nous avons nous-mêmes soulevés. M. Carstensen sait bien que nous avons déclaré publiquement et en privé notre volonté d’entreprendre un processus de médiation qui réponde aux conditions les plus fondamentales énoncées précédemment, soit que les gouvernements provinciaux supervisent le processus. Par ailleurs, il sait que nous sommes des participants actifs et engagés dans le processus de consultation de FSC Canada sur la nouvelle norme canadienne d’aménagement forestier.

Le FSC n’a pas à s’interposer dans un différend juridique entre deux membres qui est actuellement devant les tribunaux canadiens. On pourrait se demander si le FSC s’intéresse à un processus de médiation visant à résoudre les questions relatives à l’aménagement forestier, ou si l’organisme veut plutôt régler un différend qui persiste entre Résolu et Greenpeace.

Malheureusement, cette insistance à pointer Résolu du doigt n’est pas nouvelle.  Nous avons soulevé des préoccupations qui touchent l’ensemble de l’industrie canadienne des produits forestiers. D’ailleurs, les suspensions et les résiliations de certificats FSC au Canada représentent actuellement un total de 13,8 millions d’hectares. Or, le FSC — tout comme Greenpeace — continue de cibler uniquement Résolu.

Nous peinons à comprendre pourquoi M. Carstensen voudrait autant déformer les faits. S’agirait-il d’une stratégie ayant pour but d’isoler Résolu aux yeux du public? Ne serait-il pas plus productif d’accepter l’offre de Résolu de régler les dossiers par le truchement du processus de consultation existant?

La crédibilité du FSC se mesure à son engagement à traiter tous les membres de manière juste et équitable. Le dernier communiqué de presse de M. Carstensen ne satisfait pas cette exigence.

On trouvera ici un sommaire de la correspondance entre le FSC et Résolu.

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